Une profession disparue

Ci dessous, extrait de la revue Escale du PAH.

Le personnel affecté aux docks est de différentes corporations. En 1954, parmi les 300 employés, on compte 150 employés, dockers, douaniers, garde-magasin, et aussi "l'homme aux chats".

Cet employé est chargé de nourrir  la centaine de chats qui vit dans les magasins pour faire fuir les rongeurs. La nourriture est composée de déchets de viande, elle figure au budget du service des magasins publics. Sa distribution est faite à heure fixe, les Mickey, Minouche, Misère, Bijou, Grisette, Pompon, Riton, Blanchette, Fifille, Ninette, Kangourou, etc.… attendaient avec impatience le passage de l’homme aux chats.

Comments

[Jake _]

@ Claude. Très bon, il fallait y penser. Face à un spécialiste du jeu de mots, comme Phyll, tu as bien assuré.

[Claude]

Une profession bien particulière...



Le commentaire de "Phyll" ci dessus m'a attiré l'attention....je suis retourné voir son "post" et j'y ai retrouvé le commentaire que j'y avais laissé à l'époque..je ne m'en souvenais plus et je ne puis résister à remettre la même chose ici..c'est toujours de circonstance...



Je cite :



"" LES DOCKS.... + LES CHATS.... =



LES *** CHATS-DOCKS *** ......!!!ôôôôô... "" :lol:



Ceci dit, ce blog évolue de jours en jours quant à sa présentation...changements de couleurs et apparition d'une jolie bannière bravo .



Bonne soirée :wink:

[phyll]

amusant !..... j'avais publié le même article le 10 Novembre 2009 !!!

[buddy2259]

Une photo exceptionnelle pour un reportage qui ne manque pas d'intérêt...merci Gerard !

[Jake _]

@Dan de retour de vacances ! Quel est le projet dont Buddy nous a parlé ? :-)



Sinon ici un très beau sujet avec ce métier surprenant aujourd'hui remplacé par le bénévolat.

Effectivement, il y a toujours eu beaucoup de chats dans ces lieux, malheureusement errants après la retraite de "L'homme aux chats". Donc les bénévoles ont monté une association et se sont installés, jusqu'à leur départ il y a 3 ans, dans un hangar pour faire un grand travail de stérilisation ; mais depuis le retrait de cette asso, de pauvre bêtes errent encore dans les vestiges portuaires et les rats sont souvent plus gros qu'eux.

Merci pour cette photographie exceptionnelle du passé portuaire. Un travail difficile mais des hommes chaleureux comme on peut le voir sur cette photo.

Jake.